J’ai consideré la reprotoxicite comme une toxicite systemique car meme si nous nous interessons ici à grand systeme, il n’en demeure pas moins que cet ensemble est constitué de cellelule souvent totalement differentes avec des fonctions complementaires.L’atteinte de ce groupe cellulaire peut justifer la consideration de toxicite systemique.
Ceci vous montre que les définitions sont difficiles et parfois comportent une part d’arbitraire. Il est vrai que la toxicité spécifique concerne plutôt les organes, mais les systèmes restent cohérents : neurotoxicité par exemple, multiples sites, structures fonctionnelles et types cellulaires.
On parle de toxicité systémique quand l’effet toxique est ubiquitaire. Dans le cas de la toxicité pour la reproduction, ce sont les cellules germinales mâles et / ou femelles qui sont ciblées. De ce fait, l’effet toxique va concerner toutes les cellules des progénitures qui sont issues des cellules germinales lésées.
En conclusion, la toxicité pour la reproduction est un type de toxicité systémique car plusieurs types cellulaires en sont concernés.
La reprotoxicité concerne la fonction reproductive et non les effets les effets transgénérationnels. D’un autre côté, il y a souvent, même dans les textes officiels confusion entre toxicité développementale et reprotoxicité.
Je voudrais savoir par rapport à la remarque de Jean qui limite la toxicité de la reproduction au niveau des gamètes si on ne pouvait pas etendre cette atteinte meme à certains organes cibles des perturbateurs endocriniens comme le complexe hypothalamo-hypophysaires.
Comme déjà répondu, il faut considérer le système reproducteur dans l’ensemble. Dans la mesure où l’hypothalamus sécrète une hormone qui stimule la production de FSH et de LH par l’hypophyse, la réponse est oui. Mais, attention : les perturbateurs endocriniens ciblent des récepteurs et peuvent avoir des effets multiples. Par exemple, il existent dans le cerveau des récepteurs aux hormones sexuelles qui régulent le comportement.
oui, la toxicité peut survenir à n’importe quel moment de la vie. Elle conduit à la reprotoxicité développementale qui affecte le fœtus et est à l’origine de fausse couche, de malformations , de cancers.
Il est question en fait de la toxicité developpementale. Les cibles sont l’embryon et le feotus. Il peut être question de malformation à la naissance (tératogénicité)
Atteinte de la reproduction en tant que fonction et toxicité développementale (au cours de la grossesse - développement du fœtus) sont deux choses différentes.
Chaque PP a ses spécificités. Il initie une cascade en fonction de ses cibles. Pour certains récepteurs omniprésents, il est vrai que le spectre d’action peut être large.
Selon ma compréhension, la toxicité systémique est d’un sens large qui peut affecter tout les systèmes biologiques de l’organisme ( la cancérogénicité par exemple). La reproduction est une fonction spécifique de l’organisme. La toxicité de la reproduction correspond pour moi à une forme de reprotoxicité. Veuillez me fixer si je me trompe. Merci
La toxicité systémique s’applique à toutes les situations où l’effet peut se produire en de multiples sites de l’organisme alors que la toxicité systémique concerne les atteintes de la fonction reproductrice
Il ne s’agit pas de toxicité systémique ; elle est référée à l’appareil reproducteur, même si elle peut intéresser d’autres organes liés du point de vue fonctionnel à ce dernier, notamment, l’axe hypothalamus-hypophysaire, qui fait partie du système endocrine.
Non car la toxicité systémique s’applique à toutes les situations où l’effet peut se produire en de multiples sites, voire l’ensemble des cellules de l’organismes.
Non car le terme de toxicité systémique s’applique à toutes les situations où l’effet peut se produire en de multiples sites voire l’ensemble des cellules de l’organisme.
Car y a que deux formes de toxicité systémique existent :
la toxicité aiguë dont les effets surviennent après une exposition unique et forte pendant une courte période (quelques heures) ;
la toxicité à terme (sous deux formes) :
subaiguë dont les effets se développent progressivement lors d’une exposition modérée mais, répétée pendant quelques jours à quelques semaines,
chronique dont les effets se développent à long terme à la suite d’une exposition faible mais, répétée pendant une longue période d’exposition pendant des mois ou des années.
Généralement, il y a une relation dose/durée d’exposition dans les études de toxicologie. Les doses toxiques sont très élevées en toxicité aiguë et beaucoup moins élevées pour les études chroniques.